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Nantes: L'homme retranché en haut d'une grue y a passé la nuit

16/02/2013
FAIT DIVERS - L'homme semble, selon certains proches du dossier, être équipé pour rester longtemps, plusieurs jours au besoin...
Un homme qui s'est retranché vendredi matin au sommet d'une grue géante installée sur les anciens chantiers navals de Nantes, pour un différend de garde d'enfant, a passé la nuit sur l'engin, a-t-on appris ce samedi de source policière
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«Il a passé la nuit là-haut, et il est toujours dans la grue», a informé cette source policière à l'AFP. «Le dispositif de sécurité a été allégé», a-t-on ajouté, mais des forces de sécurité demeurent toujours au pied de la grue, selon la même source. Vendredi, des négociations ont été engagées avec l'homme, privé depuis deux ans de droits de visite et aussi d'autorité parentale sur son fils à la suite d'une condamnation, pour tenter de le convaincre de descendre . |
Nouvelles demandesDans la soirée, à l'aide d'une nacelle au bout de la grande échelle des pompiers, «nous lui avons présenté une requête expresse qu'il peut déposer auprès de la justice, qui peut être audiencée le 28 mars, ce qui est extrêmement rapide», a raconté le préfet à l'issue de cette démarche. «Les magistrats se sont mobilisés, ` c'était la seule réponse de droit possible, mais après réflexion il est revenu avec de nouvelles demandes», a ajouté le préfet. |
L'homme, ancien ingénieur informaticien, avait profité du brouillard pour s'introduire dans cette grue géante jaune haute d'une quarantaine de mètres, une des deux grues «Titan» conservées à Nantes en souvenir des anciens chantiers navals qui ont fermé à la fin des années 80. Il a ensuite déployé une banderole blanche sur laquelle est écrit: «Benoît, (le nom de son fils), 2 ans sans Papa». Le GIPN et le Groupe de recherches et d'interventions en milieux dangereux (GRIMP) étaient sur place.
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La grue dispose d'une grande cabine. L'homme semble, selon certains proches du dossier, être équipé pour rester longtemps, plusieurs jours au besoin. Il appartient à l'association «SVP Papa», qui a annoncé vendredi qu'elle organiserait des actions à Nantes mercredi prochain. |
16/02/2013 07:20
Un homme qui s'est retranché toute la journée de vendredi en haut d'une grue géante située au
coeur de Nantes dans les anciens chantiers navals, pour un problème de garde d'enfant, s'apprêtait à
y passer la nuit vendredi soir tandis que les forces de sécurité s'organisaient pour une veille, a
constaté une journaliste de l'AFP.
Après une journée au cours de laquelle de nombreux contacts téléphoniques se sont établis entre les
négociateurs et l'homme, privé depuis deux ans de droits de visite, mais aussi d'autorité parentale sur son fils
à la suite d'une condamnation, un document de justice lui a été remis peu avant 20h00 à l'aide d'une nacelle
au bout de la grande échelle d'un camion de pompiers.
«Nous lui avons présenté une requête expresse qu'il peut déposer auprès de la justice, qui peut être
audiencée le 28 mars, ce qui est extrêmement rapide, les magistrats se sont mobilisés, c'était la seule
réponse de droit possible, mais après réflexion il est revenu avec de nouvelles demandes», a indiqué le préfet
à la presse à l'issue de cette démarche, vers 20h30.
«Nous allons maintenant organiser la veille pour cette nuit, sécuriser les abords et être là pour lui s'il avait
besoin», a ajouté le préfet.
L'homme, ancien ingénieur informaticien, a profité du brouillard pour s'introduire dans cette grue géante
jaune d'une quarantaine de mètres, une des deux grues «Titans» conservées à Nantes en souvenir des
anciens chantiers navals qui ont fermé à la fin des années 80.
Il a ensuite déployé une banderole blanche sur laquelle est écrit: «Benoît, (le nom de son fils, ndlr), 2 ans sans Papa».
En début d'après-midi, le sous-préfet de Loire-Atlantique Patrick Lapouze est intervenu pour indiquer que
«des perspectives existent» pour cet homme. «Son fils, il le reverra», a-t-il assuré.
Le GIPN et le Groupe de recherches et d'interventions en milieux dangereux (GRIMP) étaient sur place pour
tenter de le convaincre de redescendre.
Un téléphone portable souvent à l'oreille, calmement, l'homme arpentait de long en large la flèche (partie
horizontale de la grue), ou descendait replacer sa banderole sur une plateforme un peu plus bas.
Cette grue dispose d'une grande cabine et l'homme semble, selon certains proches du dossier, être équipé
pour rester longtemps, plusieurs jours au besoin.
Il appartient à l'association «SVP Papa», qui a annoncé vendredi qu'elle organiserait des actions à Nantes
mercredi prochain.