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Les drones de plus en plus autonomes
24/10/2014 18:34
les drones de plus en plus autonomes
Des drones qui s'orientent tout seuls comme des grands, cela n'a rien d'une nouveauté. La possibilité de programmer par GPS un trajet que l'appareil suivra fidèlement constitue déjà une fonctionnalité disponible sur nombre de produits grand public. Le premier quadrirotor de la société suisse SenseFly (filiale de Parrot) marque une étape supplémentaire. Conçu pour des applications professionnelles, l'eXom détecte par ses propres moyens la présence d'un obstacle fixe et peut en informer son pilote ou, s'il se trouve en mode « pilotage assisté », prévenir une collision. "Un peu comme les aides à la conduite qui permettent d'éviter d'abimer sa voiture lorsque l'on effectue une marche arrière" Jean-Christophe Zufferey, patron et fondateur de SenseFly. Selon lui, l'eXom pourrait être aux drones ce que la Google,-car est à l'automobile. Un drone autonome, semblable aux véhicules qui se pilotent sans les mains et qui commencent à être mis en au point.
L'eXom qui sera commercialisé en 2015 à un tarif non encore précisé (mais qui devrait être plus proche du prix d'une voiture que d'un drone de loisirs) doit ses performances aux cinq capteurs à ultra-sons et aux sept caméras dont il est pourvu ainsi qu'à sa puissance de calcul embarquée. Ces sources d'information permettent au pilote – qui dirige l'appareil à partir de son ordinateur - de savoir précisément où se trouve le drone et de passer d'une application à l'autre (prise de vue à haute résolution, relevés thermiques...) durant le vol. L'opérateur peut agir seul, sans l'aide d'un assistant qui assurera le positionnement de l'engin, car il lui est en principe plus facile de se concentrer sur sa mission.
La caméra principale, qui dispose d'un angle de vision à 270 degrés n'est pas embarquée dans une nacelle, mais est intégrée dans l'appareil qui ne pèse que 1,5 kilo, trois fois moins que les plus légers des drones professionnels. Le fait qu'il s'agisse d'un multirotor plutôt qu'un drone à voilure fixe limite la durée de vol, mais facilite la capture d'image dans un axe vertical. « C'est très utile pour des opérations de cartographie, de modélisation 3D de bâtiments, d'inspection d'ouvrages d'art ou de scènes d'accident » estime Jean-Christophe Zufferey. L'eXom, qui partage certains composants avec le Bebop, le drone de loisirs que Parrot commercialisera dans quelques semaines constitue-t-il un premier pas vers la réalisation d'une fonction « sense and avoid » (« détecter et éviter ») ? Un dispositif capable d'éviter les collisions en vol et d'ouvrir la voie aux livraisons par drones, par exemple. En partie, seulement admet Jean-Christophe Zufferey. « L'eXom peut éviter les obstacles fixes, mais pas encore les oiseaux ou les autres objets circulant dans l'espace aérien ».
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